Smartphone : la reconnaissance faciale sur téléphone portable

Pour la majorité d’entre nous, la reconnaissance faciale sur smartphone est de la pure science-fiction sortie tout droit de l’imagination des scénaristes des films « Minority Report » ou de « Total Recall » ! Et pourtant, cela existe bel et bien, et depuis plusieurs années ! La science a créé ce dont la fiction a rêvé. Où en sont les utilisations actuelles de la reconnaissance faciale sur smartphone ? Et vers quoi tendent-elles ?

La reconnaissance faciale sur smartphone

Cette technologie, basée sur la biométrie, traduit la perception et l’analyse de données visuelles. Majoritairement utilisée dans une optique sécuritaire, elle débute sa percée sur les téléphones portables.

Intégrée directement ou par le biais d’applications, 20 % des smartphones dans le monde en disposent et ce nombre ne cesse d’augmenter. Selon le cabinet d’étude ABI Research, d’ici 2017, 665 millions de tablettes et de téléphones portables en seront équipés.

Pour le moment, cet outil est exclusivement intégré sur les smartphones hauts de gamme. Ainsi, les téléphones portables fonctionnant sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich), comme le HTC One X, le Samsung Galaxy Nexus ou bien le Samsung Galaxy SIII en sont équipés aujourd’hui.

Le « Face-Unlock » ou reconnaissance du visage permet de déverrouiller son smartphone. Ce logiciel sert également de détecteur d’activité, pour éviter la mise en veille intempestive. Seul bémol : le système de reconnaissance faciale peut être trompé par une simple photo du possesseur du téléphone portable… Les constructeurs ont donc des progrès à faire pour améliorer le niveau de sécurité et d’efficacité de cet outil. Apple suit de près ces innovations. Sans proposer de logiciel actuellement, la firme à la pomme a déposé de nombreux brevets en prévision de possible utilisation.

Les avancées possibles de la reconnaissance faciale sur téléphone portable

Si nous allons plus loin, les développeurs semblent s’orienter vers l’utilisation de cette technologie pour l’accès à des applications mobiles tels que Facebook, Twitter ou autres. Par ailleurs, il est envisagé de développer cet outil sur smartphone pour l’utiliser comme moyen de paiement.

Le développement de ces utilisations pourrait toutefois se heurter à des problèmes de confidentialité des données personnelles. Comme s’y est confronté Facebook en 2012, lorsque l’Union Européenne lui a demandé de stopper l’utilisation de la reconnaissance faciale en Europe pour préserver le respect des données personnelles. Face à de telles avancées scientifiques et techniques et aux intérêts sécuritaires évidents, les dérives pourront-elles être évitées ? A suivre…

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